Deux personnalités pour le prix d'une - Abigail Danaë

► Nom : Danaë

► Prénom : Abigail et Alice

► Age : 17 ans

► Sexe : F

► Rangs : Psychopathe

► Orientation Sexuelle : On pourrait croire qu'elle est bisexuelle mais en fait, Abi est hétéro et Alice lesbienne.

► Buts : "Vivre pour vivre, parce que ça emmerde ceux qui ne t'aiment pas, Bibi."

► Autres : Alice et Abigail sont peut-être comme deux personnes différentes, mais elles partagent leurs souvenirs et donc la même mémoire.

Avec un corps fin lui permettant une certaine agilité, Abigail est une jeune fille de taille moyenne pour une adolescente de 17 ans, avec des formes non dépourvues d'un certain charme. Néanmoins, elle ne fait pas son âge de part le fait qu'elle a un visage plutôt juvénile aux traits légèrement arrondis. Cela s'accentue par son air naïf et sa peau laiteuse dont les seules imperfections sont les quelques taches de rousseur qui parsèment ses fines pommettes. Elle a de grands yeux d'un beau brun ambré avec de longs cils, un petit nez et de fines lèvres rosées. Quant à ses cheveux, ils sont roux légèrement rougeoyant et lui arrivent un peu plus haut que le milieu du dos. Leur coupe est irrégulière pour la simple et bonne raison qu'elle se les est coupé elle-même après s'être rendue compte que c'était problématique d'avoir de longs cheveux arrivant au bas du dos.

Elle est assez spéciale. En effet, deux personnalités se partagent ce seul corps : Abigail et Alice. La première est, avant tout et surtout, naïve. Effectivement, il est facile de lui faire croire ce que vous voulez tant que vous sachiez bien mentir, car elle est aussi de nature curieuse, en même temps pour cacher une certaine méfiance – qui disparaît vite, vous l'aurez compris. Attentive aux autres, elle donne, presque tout le temps, trop facilement sa confiance, à tort, le plus souvent. Outre cela, elle est assez timide, préférant rester dans son coin avec pour seule compagnie la voix d'Alice. Aussi, elle redoute ses propres gestes, de peur qu'on les lui fasse payer. Même si, quelques fois, par ses envies d'en finir, le côté masochiste qu'elle tente pourtant de cacher ressort. Et là, c'est son côté timide et réservé qui se fait oublier.
La deuxième est déjà plus extravertie, moins timide. Ses gestes et sa façon de se tenir témoignent bien de sa confiance en soi. De plus, contrairement à Abigail, elle donne rarement une totale confiance en quelqu'un, sauf si elle le connaît vraiment bien, et a une forte tendance à se méfier très souvent d'un peu tout le monde – logique sur une île pareille. Impulsive, quand elle s'énerve, elle peut devenir violente et culpabilise rarement de ses gestes. Mais malgré ça, malgré son sérieux presque journalier, elle peut être pétante d'énergie et après tout, elle aime la vie, même si on pourrait croire que rien ne la retient.

Il était mort. Baignant dans son propre sang. Inerte. Les yeux sans vie. Tant d'inertie faisait peur à voir. Tant de sang. La mort. La tristesse. Des gouttes tombèrent dans l'étendue rouge. Une. Deux, trois. Une véritable cascade coula bientôt. Il était mort, abattu comme du vieux bétail. Et elle était là. Vivante. Les mains trempant dans le sang du jeune homme. Le couteau gisait à son côté. Ils étaient trois : lui, elle et le couteau. Ce dernier n'aurait pas dû être là. Il n'aurait pas été là si le garçon n'avait pas eu un fantasme bizarre. Il serait encore en vie s'il n'avait pas eu ce fantasme. Alice n'aurait pas fait surface, et il serait encore en vie.

Abigail s'est toujours sentie seule, dans son enfance comme son adolescence ; son père les avait abandonnées elle et sa mère, et cette dernière avait fini par tomber en dépression. L'enfant qu'elle était à cette époque s'était donc inventé, comme de nombreux enfants, une amie imaginaire : Alice. Gentille, attentionnée, amicale, aimante. Elle était l'amie parfaite. En grandissant, alors qu'elle était censée disparaître, elle n'a fait qu'appuyer sa personnalité dans l'esprit de la jeune adolescente qu'était alors Abigail. Et d'illusion enfantine, Alice passa à voix incessante. Abigail avait grandi, Alice aussi. Et elle n'était plus celle qu'elle était quand cette première avait besoin d'elle. Non, elle l'enfonçait dans sa dépression, de sa voix trop mielleuse car ironique, narquoise et moqueuse. Et naïve comme pas deux, la pauvre Abi écoutait tout ce qui se disait sur elle, elle encaissait. Après tout, ce n'était qu'une voix qu'elle seule entendait, et qu'elle avait réussi à laisser secrète. Que se passerait-il si quelqu'un était au courant ? Non, inimaginable, impensable. Affreux.
Abigail vécut donc son adolescence avec cette voix. Jusqu'à ses seize ans. Jusqu'à la rencontre d'un garçon qu'elle aimait tant, sur le moment. Et qui l'aimait aussi. C'était sans compter ses fantasmes bizarres mais qui ne dérangeait en rien la jeune fille. Sauf qu'Alice ne le voyait pas de cet oeil-là. Personne ne touchait à leur corps, personne ne l'égratignait, même si cela pouvait procurer un quelconque plaisir à l'adolescente à qui appartenait, à la base, ce corps. C'est pourquoi, quand le petit copain laissa glisser la lame de son couteau sur la peau pâle, la voix se réveilla une fois de plus, douloureuse. Le jeune homme l'avait à peine touchée, Alice se réveilla, plus nette, plus claire qu'elle n'avait jamais été. Dépassée, Abigail ne savait pas gérer entre la réalité et l'imaginaire. Un gémissement franchit ses lèvres tandis que son copain avait décidé de lui entailler son joli ventre plat. Et ses pensées s'endormirent.
Quand elle se réveilla, la voix d'Alice résonna, claire et nette : "Je ne permettrai pas que quelqu'un abîme ce corps, il nous appartient à l'une comme à l'autre. Fais-y attention, s'il te plaît." Ce n'était qu'une formule de politesse, derrière se cachait un ordre.
Jugée incapable de contrôler ses gestes et souffrant de trouble de l'identité, elle fut envoyée en hôpital psychiatrique. Où elle ne passa que quelques mois avant d'être envoyée sur cette île. Liberté ? Non, rien que vivre était déjà un supplice. Mais Alice tenait à son corps. Coute que coute.

Fish 8D

17ans

L'écriture :3

Cool puisque je vous honore de ma présence 8D

Time is running out ♫

ça viendra, ça viendra...

Je devrais être occupée à autre chose mais je remplis le formulaire, narmol !